6 h - NGS reçoit le bulletin des prévisions grêles : les fortes intempéries annoncées depuis quelques jours se confirment. De la grêle sévère va tomber ce jour, traverser la France du Centre Ouest au Nord. Et le lendemain aussi sur une zone encore plus large. Alain Pourcelly : "On s’y attendait depuis quelques jours, mais quand on a reçu le bulletin, on était impressionné. Nous avons pris conscience de l’importance du phénomène. Je n’avais jamais vu un risque fort aussi étendu sur le pays (grêlons de + de 4 cm). Et les rapports de grêle ont vite confirmé la sévérité"
Chez NGS, la journée démarre fort et sera longue. Il faut croiser les infos d’Internet et les témoignages sur place, avec de multiples appels téléphoniques sur les zones, auprès des clients. Il faut aussi prévenir les techniciens pour qu’ils se préparent à intervenir très vite, et commencer à planifier la logistique
Ce lundi, jour férié, la grêle est repassée sur la France comme prévu, et calamiteuse au-delà même des prévisions
De nouveaux rapports de grêle arrivent, tous impressionnants. Des centaines de milliers de voitures impactées sur des zones qui vont du Sud-Ouest à la frontière belge. Des grêlons qui par endroits ont atteint 10 cm
Mobilisation générale : toutes les ressources NGS, humaines et informatiques, sont sollicitées. "Le lundi on a vu qu’il faudrait mettre les bouchées doubles. On a mobilisé l’ensemble de notre effectif. Adrénaline : tout le monde est chaud pour partir, l’objectif reste à définir, tant de nombreuses zones sont sinistrées"
En fin de journée 5 techniciens ont déjà préparé leur mallette, attendant leur ordre de mission
Après le lundi férié, la semaine commence. 8h, le téléphone sonne : la concession Citroën d’Orléans
Pascal Fleuret : "Il y avait plus de 300 véhicules touchés, avec de gros impacts. Le débosseleur de la zone ne pouvait pas assumer un tel volume. Le concessionnaire m’a demandé nos dispos, je lui ai dit OK, je viens voir, et on peut démarrer d’ici 2 jours"
Et la journée continue avec d’autres appels similaires provenant de clients en Touraine, Picardie, Nord et Région parisienne. Les sites à visiter et à évaluer s’additionnent. La répartition est quasi-nationale, et la volumétrie par site très diverse
L’ensemble des techniciens NGS est prêt à intervenir
Alain et Pascal partent sur les sites : Loiret, Touraine, Région Parisienne et Picardie. Évaluation des dommages, étude de la typologie de la grêle, entretien avec les experts, mise en place du process grêle NGS. Alain Pourcelly : "Pour une grêle de grande ampleur et sévère comme celle-ci, une bonne analyse de la situation est indispensable, elle est la clé d’une intervention efficace et économique"
Le 12 juin, 2 techniciens NGS sont en place à la concession Mercedes de Montgeron et entament le travail de débosselage. Le 13 juin : 3 autres techniciens opérationnels sur la concession Citroën d’Orléans. Ils vont traiter jusqu’à 30 véhicules chaque jour. Le 16 juin : une vingtaine de techniciens sont en place sur 5 autres sites, dans différentes régions, à Soissons, à Arpajon, à Tours…
Pascal Fleuret : "Une grosse organisation pendant les 10 premiers jours et beaucoup de chantiers très éparpillés. De gros volumes comme pour la succursale Citroën de Tours : parc de plus de 380 véhicules fortement sinistrés par de la grêle dense. D’autres plus modestes mais parfois touchés par des impacts plus gros"
Les semaines de travail s’enchaînent, il faut traiter un gros volume. Plus de 30 techniciens NGS dégrêlent 6 jours par semaine, répartis sur une trentaine de sites. Et d'autres grêles sont tombées entretemps, auxquelles il faut aussi faire face....
A mi-septembre, pour cette grêle des 8 et 9 juin, NGS a déjà dégrêlé en 3 mois + de 2000 véhicules, répartis sur 32 sites. L'essentiel, les urgences ont été assurées. Le reste des véhicules sera traité dans les mois qui suivent, au gré des disponibilités des clients.